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Annoncé depuis plus d’un an, Revolut, la néobanque anglaise a ouvert depuis le 31 juillet dernier son service de trading sur les actions (mais sans aucun produit dérivé type ETF, CFD, etc), auprès de ses clients premium : Revolut Metal (135€/an). Dans un premier temps, le nombre de transactions est limité à 100 par mois.
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Comme annoncé depuis longue date, Revolut a donc ouvert son service de courtage en ligne, à 0€ de frais de transactions. Une ouverture, réduite à ses meilleurs clients, ceux qui ont opté pour la CB Métal (au prix de 135€/an). Dans un premier temps, phase de rodage oblige, Revolut limite les transactions à un volume de 100 ordres par mois par client. Mais entend bien étendre cela par la suite. Les frais de transactions sont réduits à 0€.
Ainsi, la disruption promise, dont se fait écho largement Revolut, doit faire exploser le marché du courtage en ligne. Une rengaine déjà entendue à de maintes reprises. Les dirigeants sont sans doute un peu trop jeunes. Peu importe. Toujours est-il que Revolut a de fortes ambitions dans ce domaine, mais ne propose à ce jour que d’investir sur des actions. Qui investi encore en 2019 sur des actions, en direct, sur un compte-titres ? Ils ne doivent pas être bien nombreux. Les ETF, CFD, futures et options et autres instruments dérivés ont largement pris le pas. Mais n’est pas disrupteur qui veut.
L’annonce en amont concernait également le trading sur Bitcoin, sujet ô combien séduisant par la jeune clientèle des néobanques. Mais une fois de plus, la néobanque anglaise a du freiner ses ardeurs. Les autorités de contrôle avait déjà mis en garde la néobanque sur les contraintes réglementaires de tels marchés spéculatifs.
Si Revolut insiste comme étant le disrupteur du courtage en ligne. Ses followers commencent à s’impatienter, car l’offre promise ne leur est toujours pas accessible, réservée aux clients payants haut de gamme. Sur le marché anglais, le comparatif des prix affichés par Revolut est sans appel :
Cela peut faire penser aux courtiers low-cost présents également sur le marché français, mais bien souvent, permettre de passer des ordres au marché, et être un courtier en ligne de qualité sont deux choses bien différentes. La passation d’ordre ne fait pas tout du courtage en ligne.
A priori, la proposition de Revolut n’est pas tenable sur les différentes places financières. Soit le service sera bridé, comme à ce jour, à un volume de transactions mensuel, soit les transactions en elles-mêmes le seront. Le passage d’un ordre de 50.000€ sur les actions TOTAL ne peut se faire gratuitement... Il ne faut pas rêver. Une contrepartie financière sera imposée aux clients. La passation d’ordre au marché est source de frais importants, tout comme l’accès aux données en temps réel. Seules des opérations de marketing peuvent couvrir ces frais, mais pas de façon durable. Une disruption probablement éphémère, le propre de la disruption.
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