Le mirage des rendements des fonds euros en 2025
NOUVEAUTÉ !Les distributeurs de contrats d’assurance-vie jouent-ils à un jeu trompeur en affichant des objectifs de performance au-delà des 4.5%, voire 5%, au titre de l’année 2025 ?
Le gouvernement va assouplir la réglementation des assureurs en matière de solvabilité, a-t-il annoncé samedi, pour donner plus de marge de manœuvre aux compagnies les plus en difficulté alors que le secteur doit s’adapter à de très bas taux d’intérêt.
Publié le par , mis à jour le
"Dans des situations exceptionnelles, la provision pour participation aux bénéfices peut être reprise après autorisation" du régulateur, dit un arrêté publié ce samedi au Journal Officiel et réformant le code des assurances. Dans les faits, cette phrase signifie que certains assureurs pourront bénéficier de règles de calculs moins strictes pour déterminer leur ratio de solvabilité, un indicateur crucial mesurant la capacité d’un établissement de résister à d’éventuels chocs.
Cette mesure concerne l’assurance-vie. Les compagnies doivent, théoriquement, reverser à leurs clients l’intégralité des bénéfices qu’elles réalisent en plaçant leur épargne. Toutefois, elles ont le droit de mettre de côté une partie minoritaire de ces bénéfices pendant plusieurs années, afin de puiser dedans pour assurer une performance régulière des contrats d’assurance vie face à d’éventuels coups durs.
C’est la "provision pour participation aux bénéfices" évoqué par l’arrêté du gouvernement. Ces sommes restent considérées comme la propriété des clients, à qui elles doivent être reversées dans un délai de huit ans. Mais d’un point de vue strictement juridique, les sommes versées sur les contrats d’assurance-vie sont des primes d’assurance, et appartiennent aux assureurs. Les épargnants n’ayant qu’un droit de créance sur ces premières. L’arrêté permet toutefois aux assureurs de demander à pouvoir considérer cet argent comme leur appartenant en propre, lorsqu’il s’agit de considérer les réserves dont ils disposent face à un choc financier.
Le secteur avait demandé à l’exécutif une telle disposition dans un contexte de plus en plus difficile. Dans un environnement de taux très bas, voire négatifs, les compagnies sont de plus en plus sous pression pour rémunérer leurs clients et voient leurs ratios de solvabilité se dégrader. La mesure prise par le gouvernement reste, en tout état de cause, très encadrée : elle ne pourra bénéficier qu’aux assureurs qui ont engrangé une perte annuelle. Ils devront aussi détailler auprès du régulateur comment ils comptent reverser aux épargnants l’argent concerné dans un délai de huit ans. Selon une source à Bercy, l’arrêté garantit ainsi que ces sommes restent bien "l’entière propriété des assurés", tout en donnant aux compagnies plus de marge de manoeuvre pour placer l’épargne de leurs clients ce qui bénéficiera in fine à ces derniers.
NOUVEAUTÉ !Les distributeurs de contrats d’assurance-vie jouent-ils à un jeu trompeur en affichant des objectifs de performance au-delà des 4.5%, voire 5%, au titre de l’année 2025 ?
Mon Petit Placement vient de boucler une année record avec une collecte nette de 60 millions d’euros, portant ses encours à 200 millions d’euros (+60 % en un an).
La SC Générations Immo ISR a pour objet le financement d’activités dédiées au mieux vivre ensemble, à la cohésion sociale et contribuant au développement des territoires.
Nouvelle offre de bienvenue proposée par AltaProfits : jusqu’à 2000 euros offerts pour 5.000 euros versés sur le contrat Digital Vie Prime, sous conditions.
Le secteur de l’épargne en France traverse depuis quelques années une profonde mutation. Linxea réaffirme avoir suivi cette évolution et s’y être adapté.
Face aux enjeux majeurs liés à la performance énergétique de la construction, à la crise du logement et à la rénovation énergétique des bâtiments, Goodvest, plateforme d’investissement (...)