Notifications Comparatif Assurance Vie 2025

Ne loupez plus les prochaines opportunités en Assurance Vie, inscrivez-vous aux notifications ! Gratuit, désinscription facile.

La Bourse de Paris veut croire quoi qu’il arrive à un Brexit négocié (+0,21%)

© stock.adobe.com

La Bourse de Paris a terminé légèrement dans le vert (+0,21%) lundi, les investisseurs tablant sur une issue in fine positive au Brexit en dépit du refus du Parlement britannique de voter ce lundi sur l’accord négocié avec l’UE.

Publié le , mis à jour le

La Bourse de Paris veut croire quoi qu’il arrive à un Brexit négocié (+0,21%)

L’indice CAC 40 a pris 12,10 points à 5.648,35 points, dans un volume d’échangesmodéré de 3,3 milliards d’euros. Vendredi, il avait fini en repli de 0,65%.

La place parisienne a ouvert quasiment inchangée avant de progresser modérément.

"Tout ce qui survient de négatif sur cette question du Brexit, comme aujourd’hui le fait qu’il n’y ait pas de nouvelle motion représentée, le marché ne veut pas l’intégrer négativement dans ses prix", a résumé auprès de l’AFP Alexandre Baradez, un analyste de IG France.

Le Premier ministre britannique Boris Johnson s’est vu refuser lundi un vote du Parlement sur l’accord de Brexit décroché lasemaine dernière à Bruxelles, prolongeant la confusion à dix jours de la date prévue pour la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.

Il faudra donc attendre l’étude des textes d’application, plus complexes, pour savoir si le Parlement britannique donne son feu vert au compromis,compliquant la tâche des Européens qui doivent se prononcer sur un possible nouveau report du divorce.

Les investisseurs ont quand même l’impression "que ce qui s’est passé la semaine dernière, le fait que l’Union européenne ait validé l’accord, était une des étapes les plus importantes à passer", a ajouté M. Baradez.

"Pour l’instant, le marché ne veut pas vendre quelque chose qui semble être toujours à portée de main", selon lui.

Au-delà du Brexit, les investisseurs ont pu être rassurés par les derniers développements positifs concernant les négociations commerciales entre les États-Unis et la Chine.

"Un élément à mi-journée est venu un petit peu accélérer la tendance : les propos de Larry Kudlow, le conseiller économique de la Maison Blanche, qui a indiqué que si l’accord de phase 1 se passait bien (avecPékin), cela permettrait de lever la hausse des taxes prévue en décembre sur la Chine", a poursuivi M. Baradez.

Samedi, le principal négociateur chinois Liu He qui a rang de vice premier-ministre, a affirmé que Pékin et Washington avaient réalisé "un progrès substantiel" dans la recherche d’un accord commercial.

La séance a en outre été dépourvue de données macroéconomiques majeures.

 Les matières premières revigorées -

Sur le front des valeurs, les titres liés aux matières premières, particulièrement sensibles à l’évolution desrelations commerciales sino-américaines, ont progressé, à l’instar d’Imerys (+4,80% à 37,52 euros), d’ArcelorMittal (+2,59% à 13,54 euros) et d’Eramet (+2,99% à 46,88 euros).

Les équipementiers automobiles ont aussi profité des annonces concernant l’avancée des négociations entrePékin et Washington. Plastic Omnium a ainsi gagné 4,67% à 24,67 euros, Faurecia 3,59% à 44,18 euros et Valeo 3,73% à 32,57 euros.

Sartorius Stedim a bondi de 6,20% à 133,60 euros, profitant de l’annonce qu’il va reprendre une partie du portefeuille des sciences de la vie de l’américain Danaher, dans le cadre d’une transaction menée par sa maison mère et pesant "environ 750 millions de dollars", tout en relevant dans le même temps sa prévision de croissance pour l’exercice 2019.

Total a grappillé 0,31% à 46,48 euros après un accord avec le groupe public chinois Zhejiang Energy Group (ZEG) pour créer une coentreprise dans les carburants marins dans la région de Zhoushan (est de la Chine).

Partouche est monté de 3,45% à 24,00 euros, porté par le lancement de deux refinancements qui vont lui permettre de sortir avec trois ans d’avance de la procédure de sauvegarde qu’il avait sollicitée en 2013 pour étaler le paiement de sa dette.

SoLocal Group a en revanche perdu 5,24% à 0,76 euro, affecté par un chiffre d’affaires ayant chuté de 11,1% au troisième trimestre, à 142,3 millions d’euros, même si ses ventes numériques sont reparties à la hausse.

Hoffmann Green Cement, pour son premier jour de cotation, a terminé en baisse de 1,64% à 18,00 euros.

jra/jug/az

Un avis, une question, un commentaire?

💬 Réagir à cet article La Bourse de Paris veut (...) Publiez votre commentaire ou posez votre question...

La Bourse de Paris veut croire quoi qu’il... : à lire également

Actualités

Le mirage des rendements des fonds euros en 2025

NOUVEAUTÉ !Les distributeurs de contrats d’assurance-vie jouent-ils à un jeu trompeur en affichant des objectifs de performance au-delà des 4.5%, voire 5%, au titre de l’année 2025 ?