Le mirage des rendements des fonds euros en 2025
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La Bourse de Paris a limité ses pertes lundi (-0,49%) à la clôture, dans un contexte qui reste fragile entre les craintes d’une seconde vague de l’épidémie de Covid-19 et les perspectives prudentes de reprise économique.
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L’indice CAC 40 a cédé 23,54 points à 4.815,72 points. Vendredi, il avait progressé de 0,49% après quatre séances consécutives de recul. Après une ouverture en forte baisse , la cote parisienne a réduit ses pertes jusqu’à faire une incursion dans le vert une vingtaine de minutes avant la fermeture, avant d’inverser la tendance à nouveau. "Le marchéest très partagé entre se réjouir des bons chiffres et des différents plans de relance aussi bien en Europe qu’aux Etats-Unis, et s’inquiéter du risque d’une deuxième vague de l’épidémie en Chine", indique à l’AFP Philippe Cohen, gérant chez Kiplink Finance. Le place parisienne avait reculé dans la matinée devant la résurgence des cas de contaminations au Covid-19 à Pékin, puis "la confiance est revenue un peu" avec des chiffres meilleurs que prévu pour l’activité manufacturière dans la région de New York, détaille-t-il.
Après des signes inquiétants d’une augmentation du rythme d’infection dans certains Etats américains, la Chine, où le Covid-19 a fait son apparition fin 2019, a aussi connu au cours du week-end une reprise du nombre de contaminations centrée autour du marché géant de Xinfadi, dans le sud de la capitale. "Tant qu’il y aura encore des cas conséquents de Covid-19 avec des restrictions, ce sera pénalisant pour l’économie et cela crée de la volatilité", souligne M. Cohen. En fonction des statistiques sanitaires et macroéconomiques, "le marché va être extrêmement versatil". L’incertitude se traduira par "de violents épisodes d’excès d’optimisme et de pessimisme dans les semaines à venir, voire de panique vendeuse ou acheteuse", prévient également OCTO AM dans une note.
La semaine dernière, l’aversion au risque et la nervosité sont revenues au galop. Le rebond desindices entamé depuis mi-mars reposait sur l’anticipation d’une reprise rapide de l’activité économique sans résurgence de deuxième vague épidémique.
Mais ce scénario semble compromis au vu des prévisions actualisées de grandes institutions économiques qui s’attendent à un long chemin vers la reprise économique.
Du côté des valeurs, l’action du géant informatique Atos (+4,37% à 72,56 euros) a connu la plus forte progression de l’indice, loin devant Safran (+2,29% à 91,90 euros) et Saint-Gobain (+2,07% à 30,53 euros).
A l’opposé, Sodexo (-2,56% à 62,36 euros) a subi la plus forte baisse, pénalisé par la dégradation de sa recommandation à "vendre" par Goldman Sachs. Le titre du numéro deux mondial de la restauration collective descendra en hiérarchie dans une semaine, en quittant le CAC 40 pour le SBF 120.
Le secteur bancaire a été à nouveau ébranlé, à l’image de Société Générale (-2,42% à 14,41 euros) BNP Paribas (-1,93% à 34,30 euros) et Crédit Agricole (-0,81% à 8,06 euros).
Le luxe a également souffert avec un repli de 2,03% à 371,45 euros pour LVMH et de 1,41% à 480,50 euros pour Kering.
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